Dry Bones: In the Oval Office

From August 9, 2010

President Trump’s fuzzy two-month deadline

 

Neville Chamberlain

Emperor Franz Joseph

Donald Trump

 

When is this two-month deadline for a U.S.-Iran nuclear deal?  It isn't clear whether the two-month clock began from the time Trump’s letter was delivered to Iran ( by Wikoff to Araghchi via UAE president Mohammed Bin Zaye), or from the time the negotiations started. But then I found a reference in JINSA: “June 11 marks, by the most conservative interpretation, President Donald Trump’s self-imposed two-month deadline for a U.S.-Iran nuclear deal.”  

It is quite bizarre that the White House never explicitly stated the date. It may give some flexibility, but this fuzzy approach takes away from the significance of the moment.  After all, Austria’s ultimatum to Serbia demanded an answer by July 25, 1914 at 5 pm and Chamberlain's ultimatum to Germany put September 3, 1939  at 11 am  as the time a state of war would exist between Great Britain and Germany unless Germany withdrew their troops from Poland. 

 

Accord avec l'Iran ou pas ? Comprenons-nous les enjeux ?

 

Donald Trump 

Bernard Lewis 

Pourquoi Israël se retrouve-t-il toujours coincé avec des présidents américains qui considèrent l'Iran comme une menace existentielle uniquement pour Israël, et non pour les États-Unis ? Le message de Bernard Lewis, selon lequel l'Iran pourrait utiliser la bombe quelles qu'en soient les conséquences, ne passe pas. L'administration Trump devrait clarifier son point de vue sur la déclaration de Bernard Lewis : « Pour ceux qui partagent cet état d'esprit, l'ADM n'est pas une contrainte ; c'est une incitation… »

Bernard Lewis aurait pu se tromper. Pourtant, personne n'a jamais contesté ses propos de 2009. Au contraire, des spécialistes sur l’Islam partagent son avis, comme Raphael Israeli et Harold Rhode. Il n'y a jamais eu de conférence d'experts pour discuter de la validité de l'avertissement de Lewis.

 

Les États-Unis et Israël ont commis de terribles erreurs de jugement et n'ont pas su anticiper les 11 septembre et 7 octobre. Cela ne doit plus se reproduire. Et pourtant, nous attendons tous avec impatience de voir quel type d'accord le président Trump va proposer à l'Iran.

Si un avion de ligne présentait un défaut augmentant sa probabilité d’écrasement de 3 %, il serait cloué au sol, les passagers refuseraient de voler à bord et les médias n'arrêteraient pas d'en parler. Nous nous approchons d'une décision qui pourrait impacter l'avenir de notre civilisation, alors que la plupart des habitants de cette planète n'en sont même pas conscients! Notre civilisation est folle!