Below is an improved google translate of the editorial in Le Figaro by Alexis Brézet followed by the original text in French:
Merah, Charlie, Bataclan ,
Magnanville , and now Nice. How long before our eyes are opened ? How
many wild attacks , indiscriminate massacres before our leaders admit that
Islamist fanaticism initiated a fight to the death against our country and our
civilization? How many innocent victims - men , women and children - before our
leaders finally decide to take ruthless measures called for by the
barbarity of these madmen of Allah?
Merah, Charlie, Bataclan Magnanville and now Nice ... More than two hundred names
engraved in the memory of our country, and always the same surprise reactions ,
the same solemn declarations , the same quavering voice. After that? Some
additional soldiers in the streets , some legislative patches, some distant
bombing, and then nothing ...
" We are at war !
" Now it is said. After much procrastination , the term is now on
everyone's lips . But really, who really believes it ? " To arms, citizens," we shout lustily , but our weapons are those of peace candles,
hashtags , processions and subtleties of our Code of Criminal Procedure.
Phoney war , indeed! We
leave our borders ( our lines, say the soldiers ) open to our enemies. The
jihad recruiters preach their ideology of hatred with impunity in
mosques financed by the enemy. "Traitors" who went to fight in Syria
are subjected to a single stage of " de-radicalization ". As for the " S file," that could "form a fifth
column ", they gambol in the wild on the grounds that they " have not
yet committed any crime " ...
War, what war ? But we
live as if we were in peace! The state of emergency does not prevent either the
trade union demonstrations or the festive gatherings , which some claim without
laughing that they are " the best response to the Islamic State " ...
The president himself does not seem to believe in it and so he has
calmly announced , on 14 July, the end of the state of emergency and relief device "
Sentinel", before turning back at night,
when the tragic reality caught up.
For the soldiers of the
Caliphate, they do not wage wars half way . They
come right into our arms " To cut the throats of our sons, our women! ," and we
offer them protection of our laws - to the very people who want to destroy us!
Never in history has an enemy received
so much complacency on the part of the one he fights.
This willful blindness has
lasted too long . To win the war , we must lead without half measures or cowardice
. And to give to those whose mission it is a chance to win , we must rearm. .
Military and police rearmament, of course. Legislative reset wherever
necessary. Moral rearmament especially , to collectively overcome
this perverse syllogism draped in the trappings of "living together "
which claims to disqualify , in France , any action against strong roots
of radical Islam on the grounds that "it would help the terrorists.
" As if we were fighting the best by offering our neck to their knife! As if the surest
path to communal clashes was not exactly the resignation of the state, the only
holder of legitimate force , and the only guarantor of civil peace ...
Obviously, to overcome the Islamist hydra there is no miracle weapon. We will never escape the risk of attack. Is that a reason not to try everything ? Of course, this war that has been declared will be long and difficult. We will probably suffer other defeats. All the more reason not to lose more time . Merah , Charlie , Bataclan , Magnanville , Nice ... Now is the time to act if.we are ever to stop the sinister litany .
Note.
The text in dark red is a modified quote from " La Marseillaise"
Une riposte sans pitié
L'ÉDITORIAL D'ALEXIS BRÉZET
Merah, Charlie, le
Bataclan, Magnanville, et maintenant Nice… Combien de temps avant que nos yeux
se dessillent? Combien d'attentats sauvages, de massacres aveugles avant que
nos dirigeants se résignent à admettre que le fanatisme islamiste a engagé une
lutte à mort contre notre pays et notre civilisation? Combien de victimes
innocentes - hommes, femmes et enfants - avant que nos gouvernants se décident
enfin à prendre contre ces fous d'Allah les mesures sans pitié qu'appelle leur
barbarie?
Merah, Charlie, le
Bataclan, Magnanville, et maintenant Nice… Plus de deux cents noms gravés dans
la mémoire de notre pays, et toujours les mêmes coups de menton, les mêmes déclarations
solennelles, les mêmes trémolos dans la voix. Et ensuite? Quelques soldats
supplémentaires dans les rues, quelques rustines législatives, quelques
bombardements lointains, et puis, plus rien…
«Nous sommes en guerre!» Désormais,
c'est dit. Après bien des atermoiements, l'expression est désormais sur toutes
les lèvres. Mais, au fond, qui le croit vraiment? «Aux
armes, citoyens!», crions-nous à pleins poumons, mais nos armes sont celles de la
paix: des bougies, des hashtags, des cortèges et les subtilités de notre Code
de procédure pénale.
Drôle de guerre, en vérité!
Nous laissons nos frontières (nos lignes, diraient les soldats) ouvertes à nos
ennemis. Les agents recruteurs du djihad prêchent impunément leur idéologie de
haine dans des mosquées financées par l'ennemi. Les «traîtres» partis combattre
en Syrie sont soumis à un simple stage de «déradicalisation». Quant aux «fichés S», susceptibles de se
constituer en «cinquième colonne», ils gambadent dans la nature au motif qu'ils
«n'ont encore commis aucun crime»…
La guerre, quelle guerre?
Mais nous vivons comme si nous étions en paix! L'état d'urgence n'empêche ni
les manifestations syndicales ni les rassemblements festifs, dont certains prétendent
sans rire qu'ils sont «la meilleure réponse à l'État islamique»… Le président
de la République lui-même semble ne pas y croire: il a tranquillement annoncé,
le 14 Juillet, la fin de l'état d'urgence et l'allégement du dispositif «Sentinelle», avant de faire
machine arrière toute dans la nuit, quand la tragique réalité l'a rattrapé…
Car les soldats du
califat, eux, ne font pas la guerre à moitié. Ils
viennent jusque dans nos bras «égorger nos fils et nos compagnes», et nous
offrons la protection de nos lois à ceux-là mêmes qui veulent nous détruire!
Jamais dans l'Histoire un ennemi n'a bénéficié d'autant de complaisance de la
part de celui qu'il combat.
Cet aveuglement volontaire
n'a que trop duré. Pour gagner la guerre, il faut la mener sans demi-mesure ni
pusillanimité. Et pour donner à ceux dont c'est la mission quelque chance de
l'emporter, il nous faut réarmer. Réarmement militaire et policier, bien sûr. Réarmement
législatif, partout où cela est nécessaire. Réarmement moral, surtout, pour
surmonter collectivement ce syllogisme pervers drapé dans les oripeaux du «vivre
ensemble» qui prétend disqualifier, en France, toute action un peu énergique
contre les racines de l'islamisme radical au motif que «ce serait faire le jeu
des terroristes». Comme si nous les combattions mieux en tendant notre cou à
leur couteau!Comme si le plus sûr chemin vers des
affrontements intercommunautaires n'était pas précisément la démission de l'État,
seul détenteur de la force légitime, et seul garant de la paix civile…
Évidemment, pour venir à bout de l'hydre
islamiste il n'existe aucune arme miracle. Nous n'écarterons jamais tout risque
d'attentat. Est-ce une raison pour ne pas tout tenter? Bien sûr, cette guerre
qui nous a été déclarée sera longue et difficile. Nous essuierons sans doute
d'autres défaites. Raison de plus pour ne pas perdre davantage de temps. Merah,
Charlie, le Bataclan, Magnanville, Nice… C'est maintenant qu'il faut agir si
nous voulons un jour interrompre la sinistre litanie.